L’enjeu de notre mobilisation est de rendre le projet de Loi d’Orientation et d’avenir Agricoles 2023 le plus favorable possible à l’installation de nombreux paysans et paysannes, y compris les « non-issus du milieu agricole », et de favoriser la transition agro-écologique des fermes.
Porté par la coalition « Installons des paysans » composée de représentants d’InPACT (MIRAMAP, SOL, FADEAR, Réseau CIVAM, Terre de liens), de la FNAB et du RENETA, notre participation prend plusieurs formes :
- Organisation de rencontres avec des députés pour les sensibiliser et les former à la gravité des enjeux agricoles actuels. Une première réunion a eu lieu le 14 décembre réunissant une quarantaine de participants. La prochaine réunion aura lieu le 24 janvier 2022 de 8h15 à 9h30.
- Participation aux concertations nationales et régionales mises en place par le Ministère de l’Agriculture
Tous les membres du Mouvement des AMAP sont invités à interpeller leurs députés et à participer aux concertations. N’hésitez pas à nous contacter pour avoir des supports d’interpellation. Nous pouvons aussi vous aider à vous orienter si vous souhaitez participer aux concertations (celles-ci n’ont pas encore démarré). Le MIRAMAP est désormais bien identifié pour participer aux discussions, tant au niveau national que régional.
Pour comprendre le contexte dans lequel s’inscrit ce projet de loi, les propositions portées par nos organisations et le rôle des AMAP dans l’installation des paysan·ne, lire l’article « Loi d’orientation agricole : une opportunité pour installer plus de paysan•nes ? » réalisé par Ariane du Réseau des AMAP d’Ile-de-France.
Ce Pacte et Loi d’orientation va essentiellement porter sur le renouvellement des générations à partir du constat suivant : « Les femmes et les hommes qui font la production agricole, chefs d’exploitation comme salariés, sont le fondement de la souveraineté alimentaire de la France. Ils sont ceux qui nourrissent la société. D’ici 10 ans, après avoir dédié leur vie active à produire, 166 000 exploitants ou co-exploitants agricoles seront partis à la retraite, soit plus d’un tiers d’entre eux. Dans le même temps, le secteur agricole peine à recruter des salariés, alors même que la part du salariat dans les exploitations agricoles est de plus en plus importante. »